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L’hypnose est un état modifié de notre conscience habituelle, un état différent et particulier par rapport à notre « état ordinaire » car il est focalisé sur nos sensations internes, nos ressentis les plus profonds et nous met en contact direct avec l’inconscient.

Vous est-il déjà arrivé d’être concentré sur une tâche, un livre ou un film qui vous absorbent sans que vous vous rendiez compte du temps qui passe ? De vous remémorer vos vacances quand vous étiez enfant, rien qu’à l’odeur d’une tarte comme celles que faisait votre grand-mère ? L’état d’hypnose, c’est ça ! C’est rentrer dans un monde qui modifie nos perceptions et nos ressentis.

L’hypnose, un jeu d’enfant
Alors, se poser la question de savoir si l’hypnose est adaptée à l’enfant, c’est comme demander si le jeu et l’imagination sont faits pour lui. Un enfant est dans le jeu en permanence, dans une recherche de perceptions pour aiguiser ses sens, son apprentissage, pour appréhender tous les stimuli venant de son environnement.
L’état d’hypnose est donc très facilement accessible pour l’enfant, car il y trouve un intérêt immédiat et ludique.
Une histoire qui fait appel aux cinq sens de l’enfant 

Pour entrer dans la magie de son monde intérieur, rien de plus simple, il suffit de lui suggérer des situations extraordinaires ou des mondes féériques, de lui raconter une histoire dans laquelle il va se reconnaitre en tant que héros, magicien, chevalier, princesse ou champion…

Il a besoin d’expérimenter et de vivre les évènements avec chacun de ses 5 sens que sont le visuel, l’auditif, le kinesthésique, l’olfactif et le gustatif. Stimuler un ou plusieurs de ces sens va lui permettre d’appréhender son environnement de manière dynamique.

« Faire semblant » la porte d’entrée vers un monde imaginaire hypnotique

Alors, pour qu’une séance soit bénéfique et efficace pour l’enfant, le thérapeute aura tout intérêt à utiliser le jeu, les contes et histoires fantastiques. Ce dernier va faire entrer l’enfant dans un monde imaginaire où il va « faire semblant » avec des « on dirait que… » ou des « c’est comme si… ».

 

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