Pas de pendule ni d’encens dans le cabinet de Gabriel Politis. Installé dans un bureau sobre aux allures médicales, voisin de palier de psychiatres et autres docteurs, le praticien veut justement démystifier le phénomène de l’hypnose auprès de ses clients. Il se spécialise en analgésie hypnotique: en quelques séances, il apprend aux personnes victimes de maux de dos ou encore migraines récurrentes à contrôler et réduire l’intensité de leur souffrance.
Alors que le phénomène prend de l’ampleur en Europe et dans les pays anglo-saxons, l’hypnose n’est pas encore très connue au Québec. M. Politis a fondé en 2008 l’Institut d’hypnose appliquée de Montréal (IHAM), où il dispense les séances de son programme HypNoDouleurs. «Notre société ne peut pas se priver de cette ressource naturelle qu’est l’hypnose», insiste le spécialiste.
Si elle est aujourd’hui utilisée dans certains hôpitaux à la place d’analgésiques ou d’antidouleurs, notamment dans le cadre de chimiothérapie et d’accouchement, l’hypnose est encore un dernier recours pour les personnes victimes de douleurs chroniques. «Les gens viennent souvent me voir après avoir essayé toutes sortes de remèdes. Ils souffrent depuis des années et ont même oublié que l’on peut vivre sans avoir mal», raconte M. Politis.
Faire travailler une partie peu exploitée du cerveau
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